Le choix du nouveau PER est déterminant : il s’agit pour l’épargnant de savoir opter pour le bon contrat en fonction de son profil ainsi que de ses objectifs pour sa retraite. C’est-à-dire servir des rentes viagères de qualité ou permettre une sortie en capital intéressant grâce à un bon rendement. Quel plan d’épargne retraite faut-il alors choisir ?
Comparer les différents produits des banques et des assureurs
Les établissements qui commercialisent le PER – et qui sont entre autres les banques et les compagnies d’assurance ou encore les mutuelles – proposent leurs propres produits qui diffèrent selon la composition de leurs supports. Les frais appliqués ne sont pas les mêmes : la comparaison entre chaque contrat est donc recommandée. Évaluez le rendement des contrats à l’avance et au besoin, demandez ce qu’en pense votre conseiller en gestion de patrimoine. En effet, la souscription à un PER dépendra de votre objectif à terme, c’est-à-dire à votre départ à la retraite : utiliser votre capital ou bénéficier des rentes viagères qui seront versées régulièrement jusqu’à votre décès.
En bref, la comparaison entre chaque PER tiendra compte des frais d’entrée et des frais de gestion ainsi que de la rémunération en fonds en euros et sur les fonds disponibles, par exemple les unités de comptes. Pour cela, c’est la qualité de ces derniers qu’il faut évaluer et non leur quantité au sein des supports.
Choisir entre PERin, PERcol et PERcat
Le PER est un produit unique à trois branches indépendantes les unes des autres. Ce sont le PERin ou individuel, le PERcol ou collectif facultatif et le PERcat ou catégoriel obligatoire. Le choix de l’épargnant dépendra alors de sa situation professionnelle.
Première option : s’il est un salarié, il ouvrira un PERcol ou un PERcat. Dans le PERcol, son employeur versera ses intéressements, ses participations ainsi que ses abondements. L’épargnant pourra aussi y placer ses propres versements qui sont libres et volontaires. Avec le PERcol, l’épargnant peut choisir entre débloquer son capital ou percevoir des rentes. Dans le PERcat en revanche, ses versements sont des cotisations obligatoires. Quant à l’employeur, il est aussi dans l’obligation d’alimenter ce plan au moyen de ses cotisations qui seront versées de manière régulière. Souscrire à un PERcat implique uniquement une sortie en rentes.
Seconde option, si l’épargnant est un travailleur indépendant, s’il est un demandeur d’emploi ou autre, il ouvrira un PER individuel. Les modalités d’alimentation de ce plan sont les mêmes que pour les anciens PERP et contrat Madelin. L’épargnant bénéficie des mêmes options de sortie que dans le cas où il souscrit à un PER collectif.
Basculer d’une branche à l’autre est tout à fait possible. Si en plus, le contrat est âgé de plus de 5 ans, ce basculement est exonéré de frais, ce qui n’aura donc aucun impact sur le rendement du contrat.
PER individuel : opter pour le PER assurance ou le PER compte-titres ?
Autre choix possible pour les épargnants du PER individuel : opter pour le PER assurance ou pour le PER compte-titres. Ces deux plans se différencient par la composition de leur support. Le premier est exclusivement investi en fonds en euros et donc se rapproche plus de l’assurance-vie. Son rendement est cependant peu alléchant, à la différence du PER compte-titres. Ce dernier en effet constitue son support à partir d’unités de comptes tels que des fonds communs de placement et des SICAV (sociétés d’investissement à capital variable). Du point de vue fiscalité, le PER assurance est aussi plus avantageux grâce à l’abattement calculé sur les encours qui feront éventuellement l’objet d’une transmission aux héritiers au moment de la succession. Cet avantage n’est pas appliqué pour le PER compte-titres.
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