Le secteur forestier en France est plutôt bien géré grâce justement à ces GFF. Il s’agit ici d’un placement que beaucoup d’épargnants n’envisagent vraiment pas alors qu’il y a beaucoup d’avantages à la clé. Mais avant de se lancer, voici quelques informations essentielles à assimiler à propos des Groupements Fonciers Forestiers.
Comment ça marche ?
Projet ayant vu le jour dans les années 50, les Groupements Fonciers Forestiers sont des plateformes d’investissement ayant pour but de rendre le secteur des forêts plus durable. C’est un moyen trouvé par les autorités de l’époque de booster la plantation des arbres et de multiplier les surfaces boisées en France sur le long terme. Le code forestier formalise ainsi ces groupements dans son article L241-3.
Pour investir en GFF, les épargnants doivent alors acheter des parts. C’est un peu comme avec la « pierre papier » du marché de l’immobilier. Les billets d’entrée commencent à quelques milliers d’euros. Détenir des parts de GFF confère ainsi le statut d’associé. Les dividendes seront alors proportionnels à la somme investie.
Atouts de l’investissement en GFF
Afin de faire fructifier le capital fourni par les investisseurs, les GFF misent sur des terrains forestiers dont ils en font l’exploitation. Plusieurs filons sont disponibles comme la coupe du bois, la chasse ou encore la pêche. Comme précédemment mentionné, il s’agit d’un placement qui mise sur la durabilité. Il s’agit alors d’un placement sur le long terme. Mais le principal avantage de miser sur des GFF, c’est évidemment la question de la fiscalité. En effet, c’est un bon moyen d’obtenir des réductions au niveau de l’IR, mais aussi de l’IFI. De quoi permettre de faire d’importantes économies par rapport aux impôts. C’est aussi le placement idéal pour des foyers ayant un TMI (Taux Marginal d’Imposition) très élevé (plus de 30 %). Bref, les GFF fonctionnent alors comme des fonds d’investissement participatifs. Ils exploitent essentiellement tout ce que la forêt peut offrir, mais dans une optique de gestion à long terme.