Il est important de mobiliser son épargne dans les bons supports d’investissements afin de garantir son rendement. Les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) en font partie, d’autant qu’elles reposent sur un patrimoine immobilier diversifié et dont la gestion est endossée par un professionnel en connaissance des marchés immobiliers dans les différentes régions. L’appétence des épargnants pour l’immobilier fait d’ailleurs partie des points forts responsables de son vif succès.
Le placement en SCPI
Le professionnel exploitant, aussi appelé société de gestion, se charge de se constituer le patrimoine immobilier destiné à générer des loyers. La collecte des fonds nécessaires pour ce faire est donc lancée et ce, au moyen de l’émission de parts de sociétés destinées à la souscription par le grand public. Les détenteurs de parts auront droit aux loyers qui prennent la forme de dividendes, c’est-à-dire que le montant de leur investissement sera pris en compte afin de déterminer leur quote-part pour évaluer la somme à verser qui leur revient.
Les SCPI à partir de 200 euros la part, voire moins
L’investisseur peut devenir propriétaire en commun d’un patrimoine immobilier diversifié dès 200 euros seulement. Certaines SCPI proposent même un ticket d’entrée autour de 190 euros. De plus, ce prix pourrait encore être révisé à la baisse si l’acquisition se fait en nue-propriété ou en usufruit, c’est-à-dire que la part de SCPI est démembrée. Par conséquent, tout individu peut détenir une ou plusieurs SCPI dans son portefeuille, indépendamment de sa situation financière, afin de générer des revenus complémentaires de qualité.
Un rendement de qualité
Épargner au moyen des SCPI, c’est profiter d’un excellent rendement. Cela non seulement de par son taux (en moyenne de 4.3%), mais aussi de sa stabilité. En effet, si la majorité des produits d’investissement ont été affectés par le krach au cours de l’année de crise 2020, les SCPI ont maintenu leur cap, quasi épargnées des turbulences générées par cette crise sans précédent. Bon nombre de conseillers en gestion de patrimoine ont d’ailleurs recommandé la souscription aux SCPI pour passer cette phase en sécurisant efficacement l’épargne via ces actifs à excellent rapport rendement-risques. Pour rappel, voici les performances des trois dernières années, en termes de taux de distribution : 4.31% en 2019, 4.18% en 2020 et 4.45% en 2021.
Ce qu’il faut avant tout connaître
Les SCPI sont des placements à conserver sur une durée moyenne de 8 à 10 ans. Ce sont d’ailleurs des actifs plus ou moins illiquides en raison de leur composition qui est exclusivement de l’immobilier – à la différence des OPCI. Elles peuvent être souscrites dans le but de répondre à de multiples objectifs :
- diversifier son portefeuille : les SCPI contiennent différentes typologies d’immeubles implantés dans différentes régions (Île-de-France, provinces françaises, communes en zone euro et hors zone euro)
- défiscaliser : certains immeubles de logement sont exploités avec des dispositifs destinés à réduire l’impôt sur le revenu du souscripteur. Ces dispositifs sont la loi Pinel, le régime du déficit foncier, la loi Malraux et le dispositif Denormandie
- faire prospérer son épargne : certaines SCPI, dont celles à hauts rendements, sont accessibles directement dans les produits d’épargne tels que le PER et l’assurance-vie. Cela par le biais des unités de compte disponibles dans les contrats multisupports
- préparer sa retraite : la meilleure manière d’échapper aux impôts est de souscrire en nue-propriété et de faire coïncider la récupération de l’usufruit au moment du départ à la retraite. C’est grâce à la réintégration de l’usufruit pour former la pleine propriété que l’investisseur encaisse les loyers. Ce qui lui permettra donc de compléter ses revenus à partir de cette échéance, tout en ayant revalorisé la SCPI